vendredi 29 juin 2007

mon "speed dating"

je réalise seulement maintenant que depuis ces 3années au coeur de Paris, je me piège quotidiennement dans le speed dating.

j'ai une inscription, une carte, une quotisation et parfois même des coûts en extra, et des miliers de rencontres à mon actif. Cette formule ne comporte pas de critères, personne n'est là pour m'indiquer quels prétendants se cachent derrière telle ou telle personne...dans cette formule, seule le ressenti compte, l'intuition. Et le hasard.


En effet, depuis ces 3 ans, je prends le métro!
chaque jour, chaque trajet, chaque rame, représente une nouvelle toile blanche ou se jettent les couleurs de mes espoirs. Quelques rares esprits éveillés existent encore dans le train train des quotidiens, je croise le regard d'un bébé derrière l'épaule de sa mère, j'échange quelques mots d'anglais, et avec beaucoup de chance je bouscule le jeune homme au sac à dos.
avec encore plus de chance, je bredouille quelques mots d'excuse cohérents, des mots qui feront place au silence, au plus beau des silences. on maintien une distance démesurément grande, on ose à peine lever les yeux, mais au milieu de la foule, au milieu du bruit grincant du métro, on sait. On sait chacun où se trouve l'autre sans le voir, on est connectés à quelque chose de fantastique, comme secret et qui nous perturbe au point qu'on ne sache plus comment réagir.
Cet homme, j'en ai rencontré 100 versions. Ils n'ont pas de visage, ils peuvent se cacher derrière n'importe quel type.
Et c'est depuis que j'ai eu conscience des ces existences que je les espionne tous.
Et c'est depuis que je les espionne que je laisse la porte ouverte à tous les fous, les vieux, les voisins, et les maqués...!

jeudi 28 juin 2007

vous connaissez la différence....

vous connaissez la différence entre entre un bon podo et un mauvais podo...?




bah le mauvais podo, il voit un patient, il fabrique une paire de semelles...et bahhh, il lui colle sous le pied.

et p'is beeeen, le bon podo, il voit l'patient, il lui fabrique une paire de semelles et il lui colle sous le pied...maaaaaaaaais euh, c'est un bon podo quoi!
résulats dans 6jours...mercredi4 à 10h.

mardi 26 juin 2007

un homme, ça boude.


grande nouvelle, les filles n'ont pas l'exclusivité de la bouderie, du boudage, du caca nerveux, du gromellement dans un coin, du regard fuyant mais coléreux, de la moue, du BOUDIN!

et j'en veux pour preuve un sujet assez représentatif de la gente masculine dans mon schéma de construction, mon père.
hier, ma mère prépare avec patience des crèpes avant le diner. mon frere friand consommateur en fera son repas, nous en mangeons tous deux un bon nombre si bien qu'il n'en restait plus que 2 à l'heure du dessert. pressée pas la scéance de cinéma, j'emporte les deux malheureuses sachant que la poële attendait les suivantes à cuire. je vois soudain mon paternel rougir et s'agiter. d'un brusque geste de la main, il me fait signe de dégager avant de gromeler qu'il n'en restait plus alors que l'on en avait mangé plein.
bien sur je m'énerve sur ce type qui ne saura jamais combien d'oeufs utiliser dans la pâte, ni même ou se range la pöele à crepes, lui rétorque qu'il ne mourra pas de faim, que la pâte attend dans la cuisine et que je n'ai pas le temps de lui en refaire.
ce matin, à mon reveil, il ne se levait pas pour me dire bonjour, tradition auquelle il tient pourtant.
les hommes boudent, et franchement, c'est moche...!

lundi 25 juin 2007

le monde du sport, moche ou glamour?


ce week end, j'ai fait un triathlon en relai, la partie natation bien sur.

mais un rendez-vous sportif, au fait, qu'est ce que c'est?

c'est des athlètes, des vieux, des jeunes, des poilus, des bonnes femmes (poilues ou non...), tous avec un équipement semblable, le plus souvent moche, imaginez une tenue de plongée pour l'eau froide du lac, ou un short bleu unisexe tacheté de la boue soulevée par le VTT. en plus du look, ces sportifs ont également en commun la tronche de l'arrivée. comprenez la salive séchée au coin des lèvres, la sueur dégoulinante sur des joues rougies, un regard vitreux fixé sur la ligne finale, la chaleur de l'haleine à chaque soufle...ajoutez à cette image le sourire décomposé de l'athlète arrivant au bout de sa course et vous comprenez à quel point ce sport est anti-glamour.


mais au cours d'un évênement sportif, ce sont les gestes qui comptent. comme la douceur avec le quel le bras du najeur dompte l'eau, comme la précision d'un dérapage en vélo sur un virage serré, comme l'élan d'un coureur parcourant le terrain irrégulier. tout autant de muscles se contractant avec pour seul but la réalisation du meilleur des mouvements, puis du suivant.

la satisfaction d'un artiste réside certainement dans la concrétisation d'un fidèle trait de crayon, celle d'un musicien dans la justesse de la mélodie. le sportif, en plus de la précision de ses mouvements, y ajoute la vitesse, la force, faisant de la course un temps réservé à l'expression de son animalité.

plus de place pour la pensée, le quotidien...le chronomètre remplace l'heure, le corps est le seul instrument de l'unique but, terminer la course. faire plus vite, plus efficace, et le faire jusqu'au bout.

la course offre au sportif le plaisir de la régression, sans agressivité.
l'athlète n'a pas besoin de tenue pour être beau, c'est avec son corps et sa volonté qu'il réalise sa propre beauté.

le sport n'est si glamour, ni moche. le sport est l'expression moderne de le nature humaine.


c'est le lendemain de l'évênement sportif que les courbatures nous rapellent que revenir aux sources est un voyage douloureux!

samedi 23 juin 2007

ma deuxième fois...

coucher 6h, lever 12h....
le rythme anticipe celui des vacances. soirée tardive à fontainebleau, encore, avec pleins d'hommes, encore.

WII et poker au programme, avec karaoké d'jeun's et guitar heroe! fous rires au programme.
NB: suite à de brèves réclammations de puristes, je corrige mes erreurs : nous jouiions à la PS2 et non à la WII...mea culpa!

vendredi 22 juin 2007

ma toute première fois




15 minutes de préparations pour sortir à la fête de la musique, 15minutes coincées entre le retour de paris, les sacs de linge sale et les intéractions familiales. quelques instants pour préparer un nouveau sac, veiller à ne rien oublier, pour manger un morceau avant que la sonnette ne sonne.
départ entre filles vers fontainebleau, comprenez recherche longue et répétée de la bonne route avec retard et pause pipi, pour finalement revenir à la gare au point de départ. quelques virages plus loin, arrivée devant les garçons désespérés de nous attendre.
soirée reggae, danseurs de rue, bain de foule et bains de fous, on croise quelques connaissances, d'autres amis nous rejoignent ou nous font défaut.
retour à la maison en voiture toujours entre filles, la fatigue et les sourires accumulés en plus.